La Ligue 1 reprendra ses droits officiellement le week-end prochain. Quelques rencontres excitantes seront au programme, comme Paris Saint-Germain-Lorient, Nice-Lille, Marseille-Reims, Brest-Lens ou encore Strasbourg-OL. Cette saison peut-être plus que les précédentes, la lutte à tous les étages s'annonce serrée. Surtout que la Ligue 1 se jouera à 18 clubs lors du prochain exercice. Concernant la lutte pour le titre, des équipes comme le PSG, l'OM, Lens ou encore Lille et Rennes devraient se livrer une rude bataille. Et elles devront le faire avec des nouvelles règles à maitriser.

On fait le point.

Les arbitres sont fixés

L'arbitrage évolue depuis quelques années maintenant. L'instauration de la vidéo a changé pas mal de choses. Mais les instances du Football veulent revoir les pertes de temps, trop nombreuses. Lors de la dernière Coupe du monde 2022 au Qatar, les temps additionnels avaient été très conséquents car la FIFA avait demandé aux arbitres de décompter toutes les pertes de temps, comme les remplacements mais aussi les célébrations de but. En Ligue 1, la même chose aura lieu la saison prochaine mais en plus poussé. Il y aura en effet beaucoup plus de temps additionnel. Le temps perdu lors des célébrations d’un but sera décompté. Aussi, les arbitres lèveront plus vite le drapeau sur les hors-jeux et siffleront moins souvent les petits contacts.

De quoi donner des scenarii haletants.

La vidéo, des notations différentes ?

Invité par la LFP à répondre sur les notations données aux arbitres en cas de VAR, Antony Gautier, patron des arbitres, a indiqué que la notation aura un impact sur l'arbitre concerné uniquement si l'appel à la vidéo est lié à un manquement technique, comme un mauvais déplacement ou positionnement.

Car dans le cas où l'arbitre "a répondu sur le terrain aux exigences techniques mais n'a pas pu voir une infraction que seule la vidéo a pu identifier", aucun impact n'aura lieu sur sa notation. Enfin concernant la sonorisation des arbitres, Antony Gautier est pour mais l'IFAB avait refusé les demandes du football français.

En attendant d'en savoir plus, l'arbitrage français se montre ouvert à toutes les nouveautés qui aideront les hommes au sifflet à minimiser leurs erreurs et à être plus transparents. "La France est prête à s’impliquer sous quelque forme que ce soit dans ces avancées en matière d'arbitrage", a terminé Antony Gautier, qui sait que le sens de l'histoire est d'arriver à terme à la sonorisation des arbitres, comme cela peut se faire par exemple dans le monde du rugby. A l'IFAB désormais de trancher, alors que l'organisme voudrait d'abord tester cet outil plus en profondeur lors des compétitions mineures.