Ce mercredi soir, le PSG affrontait la Juve en Ligue des champions. Un match capitale pour les hommes de Christophe Galtier concernant la première place de leur groupe. Ce déplacement à Turin semblait de bon augure pour les Parisiens, alors que la Juve devait déplorer un grand nombre d'absents. Mais rien ne s'est vraiment passé comme prévu en première période pour le PSG. En effet, les Piémontais ont fait preuve d'une très belle envie. Si Kylian Mbappé a ouvert le score contre le cours du jeu après un exploit individuel brillant, la Juve est logiquement revenue au score grâce à Leonardo Bonucci.

En seconde période, le PSG aura néanmoins su mettre le coup de collier suffisant pour repasser devant grâce à un superbe but de Nuno Mendes. Mais insuffisant néanmoins côté PSG pour finir premier de son groupe, car dans l'autre match, Benfica a gagné contre le Maccabi Haïfa sur le score de 6 buts à 1. Les Portugais passent devant Paris dans leur groupe... au septième critère, soit le nombre de buts marqués à l'extérieur... De quoi donner des gros regrets aux Franciliens et inquiéter certains observateurs.

Nasri, c'était chaud

Cette contre-performance en un sens du PSG dans cette Ligue des champions a en effet fait pester certains observateurs. C'est le cas de Samir Nasri, qui a eu un échange tendu avec les autres consultants sur le plateau du Canal Football Club.

Si Olivier Dacourt partageait sa vision des choses, ce n'est pas forcément le cas d'Hervé Mathoux et Laure Boulleau. Samir Nasri a notamment dit d'un ton franc et sans la langue de bois :

"Je ne parle pas du match en lui-même. Je parle de l'état d'esprit. Il n'y avait aucune agressivité. A la fin du match, quand on les voit parler avec Christophe Galtier, ils sont tous étonnés d'avoir terminé deuxièmes.

Ils étaient trop dans la gestion alors qu'ils ne savaient pas ce qu'il se passait à Haïfa. Ils n'ont pas fait ce qu'il fallait. Il fallait être premier. Ils ont trop géré. Et on est clément. Ils jouent contre une équipe de la Juve qui avait 10 absents. Même si on parle du dernier match, c'est tout le parcours aussi". Voyez plutôt :

Des propos auxquels Laure Boulleau a répondu.

Et selon la consultante, il fallait aussi comprendre la manière de jouer du PSG, qui avait sans doute peur du match nul et qui n'a pas voulu trop se livrer. La gestion du PSG ne l'aura pas vraiment dérangé, au contraire de buts encaissés bêtement.

Mais Samir Nasri lui a répondu par la suite : "Si Paris veut franchir un cap, Paris doit avoir la mentalité d'un Bayern de Munich. Une grande équipe doit tuer son adversaire et ne pas laisser l'adversaire espérer." Voilà qui est clair.

Mbappé pas plus inquiet que ça

Forcément déçu, Kylian Mbappé n'a cependant pas voulu dramatiser la situation. Pour lui, se qualifier était la priorité et du temps va encore se passer avant les huitièmes. Sur Canal+, le champion du monde a indiqué : "On est qualifié.

On aurait aimé être premiers. Cela fait partie du football. Mais maintenant, on est qualifié. On va tranquillement se diriger vers les huitièmes de finale. Mais c'est dans longtemps et il y a beaucoup de choses qui vont arriver. On a été bousculé. Un peu trop peut-être. Mais on est venu gagner. C'était le plus important."

Pareil sur RMC Sport, là où le Parisien est apparu soulagé même s'il sait que la route sera forcément plus compliquée en ayant fini deuxième.

Le PSG pourrait affronter en huitièmes de finale des adversaires comme le Real Madrid, Manchester City ou encore le Bayern Munich.

Parmi les adversaires plus modestes, on peut noter Tottenham, Porto ou encore Chelsea. Mais les champions de France auront encore fort à faire et n'ont pas mis tous les ingrédients de leur côté pour s'éviter un tirage difficile.